Le Verre à Moitié Plein selon Marion Gourvest
Comment pratiquer la pensée positive ? Nous connaissons tous trop bien la négativité, en particulier en tant que Français réputés pour notre propension à râler.
Ce penchant trouve ses racines dans notre histoire évolutive, où la survie nécessitait une vigilance constante envers les dangers potentiels.
Alors pour comprendre pourquoi les humains en général, se concentrent plus sur le négatif que le positif, il faut remonter, il y a des années et des années en arrière.
Lorsque l’humain devait survivre au règne animal, il devait, en permanence, être aux aguets des dangers potentiels. Et donc, pour ça, l’humain fait appel à son cerveau reptilien, qui est le cerveau de l’intuition et de l’instinct de survie.
Les personnes qui ont survécu, du coup, sont celles qui ont le plus développé ce cerveau reptilien.
Et donc, l’émotion liée à ça, c’est l’anxiété.
Les personnes les plus anxieuses sont celles qui ont survécu, il y a des centaines d’années. Ce trait d’anxiété s’est transmis de générations en générations. Aujourd’hui, on l’a tous, mais on n’en a plus autant besoin qu’auparavant.
Voila d’où vient la négativité.
La vie a besoin d’être positive pour être merveilleuse.
Pratiquer sa négativité, c’est super facile. Il suffit de se concentrer sur tout ce dont vous manquez, que ce soit un appartement trop petit, pas assez d’amis, pas assez d’amour.
Concentrez-vous bien dessus et vous verrez, vous serez au top au niveau de la négativité. Et puis, si jamais, il y a un événement un peu trop positif qui vient s’incruster dans votre vie négative, surtout concentrez-vous sur le fait que vous pouvez le perdre, et toutes les peurs qui viennent avec ça.
Vous l’avez compris, la négativité, c’est facile pour nous.
Alors être négatif engendre des effets. Les effets sont assez naturels, je pense qu’on les ressent tous.
On se sent lourd, on a un nœud dans l’estomac, ça nous fatigue, on peut être triste : voila les effets de la négativité.
Et ces émotions sont très ancrées dans notre corps.
Du coup, elles restent avec le temps.
J’imagine que vous pouvez y repenser : de temps en temps, si vous entendez une musique, ou sentez un odeur, ça va vous rappeler un souvenir négatif.
Vous allez être triste, ça va vous faire pleurer, et paf ! le corps le saisît directement. Voilà, ce sont les effets de la négativité.
Alors maintenant, je vous propose de passer à la positivité.
Avant de plonger encore plus dans la positivité, je vais vous illustrer pourquoi je crois que la positivité fait une vie absolument merveilleuse.
70 ans en arrière, en 1949. Il y a un psychologue qui s’appelle Donald Hebb, qui est Canadien, qui s’est intéressé à notre cerveau, qui a essayé de comprendre comment on pouvait manipuler, orienter, décider de ce qu’on fait avec notre cerveau.
Et il a découvert la plasticité cérébrale.
La plasticité cérébrale, c’est une partie de votre cerveau avec laquelle vous faites ce que vous voulez.
Cette plasticité cérébrale, je vais vous expliquer maintenant comment la pratiquer et comment la travailler, parce que oui, ça se travaille, tout comme la positivité.
Trois conseils pour travailler la positivité
Le premier, c’est la gratitude.
J’imagine que vous en avez tous entendu parler, la gratitude, c’est le fait de reconnaître ce qui s’est passé de positif pendant la journée.
Les journées passent super vite et il se passe plein de choses. L’idée, c’est de noter ce qui s’est passé de positif dans la journée.
En le notant, ça me permet de m’endormir dans des conditions positives, d’avoir une meilleure qualité de sommeil et de me réveiller dans de meilleures conditions.
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Le deuxième conseil : vous faites ce que vous voulez avec une situation.
C’est vous qui décidez la perspective et l’angle de vue avec lesquels vous voulez regarder une situation. Il faut repenser à une réaction que vous avez eue avec laquelle vous n’êtes pas confortable, une réaction négative. Je vous invite à faire une pause et à repenser à cette réaction, à l’émotion présente qui était là pour vous, et à imaginer un scénario positif.
Quelle est l’émotion que vous auriez aimé avoir ?
Quelle est la réaction que vous auriez aimé avoir ?
À force de travailler ça, ça va inculquer en vous des choses positives et des réactions positives.
Troisième conseil, notez tous vos succès et vos forces
Tous ceux que vous avez eus au cours de votre vie, et ensuite, toutes les qualités et les forces que vous avez, et vous mettez cette feuille sur votre frigo.
L’idée, c’est d’afficher ce dont vous êtes fiers, parce que, comme on l’a vu, on a tendance à se concentrer sur la négativité.
En affichant ça, vous le verrez au quotidien, vous le relisez. Vous en faites ce que vous voulez, mais ça sera là, et ça vous envoie des ondes positives.
Ensuite, c’est bien beau la positivité, mais franchement, ça sert à quoi ?
Quels sont les effets ? Les effets, il y en a plusieurs ; je vais en partager quelques-uns avec vous.
Le premier effet, c’est le cercle vertueux
Plus il a y de positif dans votre vie, plus vous êtes concentré sur le positif, et moins vous avez d’espace pour le négatif.
C’est le cercle vertueux qui se fait automatiquement.
Un deuxième effet positif, c’est la résilience.
La résilience, c’est la capacité à résister à des événements douloureux ou difficiles. Les personnes positives, du fait de leur façon de voir les choses, leur perspective, ont une meilleure résilience aux challenges de la vie.
Les personnes positives ont une meilleure perspective sur ces moments challenging.
Un autre effet de la positivité, c’est la vie sociale.
Les personnes positives, du fait de leur gratitude et leur façon de voir la vie, tissent des liens sociaux de meilleure qualité avec leurs amis.
Le dernier effet, c’est la confiance en soi.
Une personne positive va toujours voir le côté positif des choses. Et lors d’un échec, elle ne va pas le voir comme un échec, mais plutôt comme une expérience de vie, un apprentissage, juste une étape à passer pour continuer dans la vie.
Des effets positifs à la positivité, il y en a encore plein d’autres : l’innovation, la créativité, la mémorisation.
On a vu la négativité, on a vu la positivité, mais la base de tout ça, c’est quoi ?
Ce sont les émotions. Une émotion, c’est un message envoyé par votre corps pour vous donner une information.
Et si là, tout de suite, vous vous concentrez sur l’émotion présente pour vous maintenant, est-ce que vous êtes plutôt dans la joie, dans la peur, dans la lassitude ? Quelle est l’émotion qui est là pour vous maintenant ?
Dites-vous que cette émotion, elle est déjà partie. Une émotion ne dure que quelques secondes.
Ce qui prend le relais de l’émotion, c’est la mémoire, ce sont les pensées ruminatives qui vont entretenir cette émotion.
Vous avez le choix, lorsqu’une émotion vient, de choisir la positivité ou la négativité.
La positivité, c’est comme cette goutte d’eau qui tombe dans l’eau. Ça se répercute. Ça se diffuse.
Par exemple, si vous êtes avec une personne qui rit ou sourit, ça vous donne envie de rire ou sourire.
Eh bien, la positivité, c’est exactement pareil. Lorsque vous êtes une personne positive, vous avez de l’impact sur les personnes autour de vous, qui elles-mêmes en ont sur les personnes autour d’elles.
Alors, quel est l’impact que vous décidez d’avoir aujourd’hui ?
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